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Soutien psychologique & accompagnement non directif ,« Prenez le temps d’être aidé »
Site internet :http://www.association-raph.com
Adresse e-mail :  assoraph@laposte.net
Agrément préfectoral : W86 3005526 - Siren : 423 241 496
Siège social de l’association :
Hameau de  Pouzeau  11, rue de l’Huilier  86600 Saint sauvant
05 49 53 30 76  -  05 49 58 03 40
Certification des praticiens de relation d’aide
Notre association par le biais de son président et fondateur, a toujours privilégiée et mis en place
des liens avec des partenaires permettant de s’assurer que tous les praticiens et/ou intervenant
thérapeutiques soient des personnes responsables.

Le but et objet principal de l’association RAPH aspire à la pratique de la relation d’aide sous toutes ses formes.


Notre définition de la relation d’aide :

La relation d’aide est une relation spécifique ponctuelle ou régulière, dans laquelle s’inscrivent deux
personnes que nous appellerons respectivement praticien, formateur, accompagnant, facilitateur
ou passeur et participant ou accompagné.

La relation d’aide a pour objectif d’accompagner, par les connaissances, le vécu, le ressenti du praticien celui qui
se trouve en difficulté pour qu’il trouve un chemin, un éclairage, une solution à sa problématique,


elle recouvre :

L’écoute active
, centrée sur le participant pour lui permettre de parler de lui, de son histoire, avec son ressenti, à
laquelle s’ajoutent parfois des mises en liens avec l’histoire, des connaissances dans les relations humaines, voire
une proposition concernant la difficulté évoquée.

La qualité d’ humilité caractérise principalement la relation d’aide. Pour moi, elle en est le fondement.
J’entends par humilité le fait d’accepter que toute relation d’aide n’est pas forcément significative pour celui qui la
reçoit.


Pour exemple :

· Une personne qui ne peut pas entendre, qui n’est pas prête ou à qui cela ne correspond pas.
·
Un accompagnant qui ne transmet pas dans un langage approprié le message qu’il émet, ou, qui n’a pas
l’outil nécessaire…

Le pouvoir que le praticien s’octroie, dans une relation de dominance. L’accompagnant devient celui qui
sait et qui comprend alors que l’accompagné n’est pas stimulé pour s’écouter ou se comprendre…

La deuxième notion importante à souligner ici est la vigilance.

-
Vigilance par rapport au problème évoqué par le participant, celui-ci peut parfois réveiller, révéler chez
l’accompagnant un point non résolu de son histoire, de son fonctionnement et il peut le mettre en
difficulté.

-
Vigilance de l’accompagnant sur lui-même : en effet, l’illusion de toute puissance n’est parfois pas très
loin, surtout quand par des exemples, des témoignages de participants, ceux-ci ont loué les bienfaits de
leur praticien…

-
Vigilance sur la relativité de toute croyance, souvent les principes, tirés de mode de vie ou de
raisonnement, de pratique tentent d’être imposés alors qu’ils ne peuvent que se proposer…

Un passeur ne peut que témoigner, en rapport avec son propre vécu, son histoire.

Force de proposition, il parlera de chemin possible en s’appuyant sur le fait qu’il a permis à certains,
comme à lui-même, de faire un pas de plus sur notre route de manière plus sereine, plus légère.

Comme l’auteur de ce texte, Je rejoins aussi Carl Rogers qui dit :

« Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d’un individu sont
celles qu’il découvre lui-même et qu’il s’approprie. »

Cela ramène le rôle de l’accompagnant à un rôle de « facilitateur » de passage.

Le passage de l’accompagné à ce qu’il sait, mais qu’il n’entend pas, à ce qu’il entend de sa propre
connaissance, de ce qu’il ne voit pas à ce qu’il voit ; de l’inaudible à l’audible…


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